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7 août 2016 7 07 /08 /août /2016 18:30

J’avais intitulé mon dernier article (le 19 juillet) « Un crime islamiste par jour. Jusqu’à quand ? ». La constatation, hélas, se vérifie. Le dernier en date : l’assaut à la machette en Belgique par un Algérien « connu (comme les autres) des services de police ». Quant à la question de savoir jusqu’à quand, il n’y aura pas de réponse tant que les sociétés européennes ne se réveilleront pas de leur sommeil profond peuplé de rêves de fraternité, d’accueil, de générosité, de tolérance et de « vivre ensemble » avec des gens qui, manifestement, ne veulent pas vivre avec nous, mais, dans le meilleur des cas, à côté de nous, avec leur communautarisme fermé, et, dans le pire, veulent nous dominer ou nous exterminer pour implanter à la place leur islam conquérant.

Nous avons déjà subi une longue série de crimes islamistes ou, comme nos médias qui nous prennent pour des idiots aiment à le souligner quand le fatidique « Allah ou akbar » n’a pas été prononcé, de crimes de « déséquilibrés ». Mais il se trouve que ces individus dérangés sont tous, aussi, musulmans. Il est vrai que pour être islamiste, il fait certainement être déséquilibré, ce qui rend bien difficile de faire le tri entre les déséquilibrés islamistes et ceux qui ne sont que des déséquilibrés musulmans ordinaires. En tout cas, pour ceux qui reçoivent les coups de couteau, c’est du pareil au même.

« Déséquilibrés » ou terroristes brevetés de Daesh, la liste des assassins est déjà suffisamment longue pour que son exploitation statistique prenne un sens.

Les assassins sont tous musulmans. C’est le premier point. Cela ne signifie pas, évidemment, que tous les musulmans sont terroristes (j’en connais qui sont des gens bien, et parfois même, des victimes du terrorisme islamiste), mais, c’est un fait, tous les terroristes se réclament de l’islam. Cela engendre un lien à faire entre terrorisme et communautarisme musulman. Celui-ci est un terreau dans lequel prospèrent les candidats au « martyr ».

Il s’agit tous, si l’on s’en tient aux seuls assassins depuis le carnage du Bataclan, de Maghrébins étrangers ou citoyens « européens » (mais qu’ont-ils donc d’ « européens » en dehors de nationalités sans doute un peu trop vite accordées ?) issus de l’immigration et presque toujours binationaux, ou de « réfugiés » de fraiche date, soit déboutés du droit d’asile, soit l’ayant obtenu sans discernement (tous, en tout cas, sont entrés clandestinement et ne méritaient pas le titre de « réfugié » au sens des conventions internationales : on est réfugié quand on fuit un pays et qu’on entre dans un autre, mais on devient un migrant clandestin quand on quitte ce pays d’accueil pour un troisième sans y avoir été invité avec un visa en bonne et due forme). C’est le second point.

Quasiment tous étaient « connus des services de police » pour des délits ou des crimes de droit commun, le plus souvent avec violence. Certains avaient même été condamnés par la justice (exemple le Tunisien de Nice), mais, profitant du laxisme de nos sociétés, n’avaient pas été expulsés, ce que, pourtant, n’importe quel pays souverain peut faire à l’encontre d’un étranger (on n’est jamais obligé de donner un visa, on peut le refuser sans justification et une carte de séjours est un titre révocable à la discrétion de l’Etat qui le confère ; les conventions européennes rendent les choses un peu plus compliquées mais permettent les expulsions, y compris de ressortissants européens, lorsque la sécurité de l’Etat est en jeu, ce qui est évidemment le cas en l’occurrence).

C’est le troisième point. J’ai mis en exergue dans mes articles précédents le lien qui existe entre incivilités non sanctionnées (cela commence à l’école maternelle ; quand on perd la notion du bien et du mal parce qu’on laisse faire, le cycle qui conduit à la délinquance est enclenché), délinquance ordinaire (lorsque la première infraction grave n’est pas sanctionnée et la récidive non réprimée, on ne peut plus arrêter le cycle de la violence, du délit puis du crime), communautarisme et terrorisme. Cela me parait fondamental et il me parait clair qu’on ne pourra lutter efficacement contre le terrorisme si on ne mène pas en parallèle le combat contre les incivilités, la délinquance et le communautarisme. L’analogie entre la lutte contre les cancers des poumons et la lutte contre le tabagisme est pertinente : il y a une corrélation statistique.

J’ai indiqué dans les articles précédents quelques pistes qui devraient être suivies. Nombre de responsables politiques en proposent qui vont dans le même sens.

Il s’agit en particulier de considérer l’affirmation de positions islamistes comme des actes d’intelligence avec l’ennemi (puisque nous sommes en guerre, ce que Hollande rappelle maintenant tous les jours, en omettant toutefois le plus souvent de dire contre qui !), de décider que tout étranger qui enfreint les lois de notre hospitalité doit être immédiatement expulsé (même en l’absence de condamnation) et de prendre des mesures = préventives= en incarcérant ceux qui sont considérés comme dangereux (ou en les expulsant, s’ils sont étrangers).

Pour le moment, le gouvernement Hollande-Valls se refuse à mettre en œuvre ces mesures qui doivent entrer dans le cadre d’un régime d’exception (chacun peut comprendre que, dans un état de guerre, certaines libertés doivent être restreintes en vertu d’un principe simple : ils nous ont déclaré la guerre, nous devons nous défendre et la seule défense efficace est l’attaque. Face à un chien enragé, on n’attend pas d’être mordu. Face à l’islam conquérant, c’est pareil : ce sont eux ou nous. Je préfère que ce soit eux, dussions-nous restreindre les « libertés », le reste n’est que débat stérile de « bobos » irresponsables car, le plus souvent aveuglé par leurs principes imbéciles).

La droite tient désormais un langage en apparence plus responsable. Dommage que par le passé, elle ait mené la même politique laxiste, collaborationniste et défaitiste que les socialistes face à l’islam conquérant. Espérons que, au moins, une partie d’entre elle, a compris. Mais qu’elle ait la décence d’éviter de nous présenter les vieux chevaux de retour, Sarkozy et Juppé en tête, qui ont fait la preuve dans le passé de leur inefficacité quand ce n’était pas de la duplicité. Pour ceux qui n’ont jamais exercé de responsabilités, ou des responsabilités minimes, laissons le bénéfice du doute. Ils sont peut-être sincères.

Mais j’ai plutôt tendance à faire confiance à ceux qui ont fait depuis des années la bonne analyse et qui n’ont pas attendu le dernier carnage pour proposer les bonnes solutions. Je pense notamment au Front National ou à Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. On peut ne pas partager toutes leurs idées, mais, sur le plan de la lutte contre le terrorisme islamiste et l’islam conquérant, je leur fais davantage confiance.

Je constate qu’il y a de plus en plus de gens qui prennent conscience de la gravité de la situation. Il faudrait qu’ils en tirent la conséquence dans leurs votes aux élections.

On ne peut plus se contenter de prendre des demi-mesures et des actions « à la marge ».

Pour nos sociétés, il s’agit, ni plus ni moins, désormais, d’une question de survie.

Bonnes vacances tout de même, mais dans la vigilance. Evitez les rassemblements inutiles genre feux d’artifice, surtout si vous avez des enfants.

Parce que, vacances ou pas, le terrorisme ne chôme pas.

Yves Barelli, 7 août 2016

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commentaires

R
Et si personne n'allait voter ? - et puis la solution ce serait peut être "la valise ou le cercueil" - ou l'invasion de l'Arabie Saoudite <br /> quant aux partis - vous oublier François Asselineau et l'UPR
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