J’ai beaucoup de respect et même d’admiration pour Alain Finkielkraut, philosophe français et essayiste de renom, authentique patriote qui milite pour la défense de l’identité française et qui dénonce, dans ce contexte, la montée en France du communautarisme musulman, danger numéro un pour l’identité nationale et pour notre sécurité, et de son prolongement violent, la subversion islamiste. Le fait que certains imbéciles s’en soient pris à lui le 17 février, en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », en l’injuriant, le traitant notamment de « sale sioniste », est injuste et scandaleux. Cet acte est condamnable, et il justifierait que l’intéressé porte plainte pour « injures publiques et diffamation » (ce qu’il ne veut pas faire) mais tenter d’exploiter les faits, en assimilant abusivement antisémitisme (forme de racisme) et antisionisme (hostilité à une idéologie, le sionisme), c’est entraver la liberté d’expression (alors qu’il y a beaucoup à dire) dès qu’il s’agit de l’Etat d’Israël et du communautarisme juif (aussi déplorable que n’importe quel autre communautarisme) et c’est contreproductif pour la cause qu’on prétend défendre car les outrances ne peuvent que susciter, hélas, des réactions antisémites. Nos compatriotes juifs méritent mieux que cela et je préfère la démarche digne et responsable de Finkielkraut à la manifestation rituelle de l’émotion sélective qui masque les véritables causes de l’antisémitisme qui se manifeste sans complexe dans une partie de la population qui vit sur notre territoire.
1/ Alain Finkielkraut est un humanisme non violent, qui n’est engagé dans aucun parti politique, mais qui a des idées qu’il défend régulièrement sur tous les plateaux de télévision, dans les colloques et conférences et dans ses livres. Sa hauteur de vue et sa grande culture mais aussi son absence de sectarisme constituent pour moi et beaucoup d’autres un véritable régal intellectuel et nous rassurent sur la nature humaine et notre pays : il y a encore en France des hommes capables de réfléchir et d’émettre des avis sensés et argumentés sur la dérive de la France et sa plongée vers un déclin qui serait irrémédiable s’il n’y avait des personnages comme lui, lumière-témoin qui nous montre la voie vers la sortie du tunnel où nous sommes enfermés.
Finkielkraut est juif. Il ne le cache pas et en est fier, et il a raison de l’être. Mais pour lui, le monde et l’esprit ne commencent pas et ne s’arrêtent pas à l’appartenance à ce « peuple » (mot pris au sens d’ensemble d’individus présentant des caractères suffisamment originaux pour les différencier des autres : il est difficile de définir autrement la notion de « juif » ou de « judaïsme », à la fois religion – mais on peut se définir comme juif en étant athée -, civilisation, corpus de traditions propres, voire pour certains, mais pour certains seulement, les « sionistes », une hyper-nationalité qui se concrétise par l’Etat d’Israël et qui se place au-dessus de la citoyenneté du pays dont ils sont ressortissants – heureusement, cette vision idéologique n’est pas unanime, beaucoup de Juifs se montrant critiques vis-à-vis d’Israël et aspirant à être, tout simplement des Français comme les autres, même s’ils éprouvent, ce qui est normal, un sentiment de proximité avec les Juifs d’Israël).
Finkielkraut essaie, et y parvient en général, de dépasser cette « appartenance » culturelle. Je me souviens notamment de l’avoir accueilli à Cracovie (lorsque j’y étais consul général de France) et d’avoir entendu ses paroles très sensées sur la Pologne. Il s’était alors élevé contre les propos de certains participants au colloque (auquel assistait aussi Simone Veil) organisé par le Centre Culturel du consulat qui dénonçaient l’antisémitisme polonais (certains complexés voient de l’antisémitisme partout, à partir du moment où on tente de montrer que les Juifs ne détiennent le monopole ni de la vérité ni de la souffrance historique) : c’est lui qui avait rappelé qu’à Auschwitz (à côté de Cracovie), il n’y a pas eu que des morts juifs et que les Polonais non-juifs ont eux aussi payé au prix fort la barbarie nazie, en notant que plus de 20% du clergé polonais avait été assassiné par les nazis et que c’est l’ensemble de l’intelligentsia polonaise que les Allemands avaient tenté d’éliminer (à commencer par la centaine de professeurs de l’université de Cracovie assassinés par les occupants).
2/ Finkielkraut défend certes l’existence de l’Etat d’Israël et il est moins critique que moi envers cet Etat, mais de là à le traiter de « sioniste », il y a un pas que je ne franchirai pas. Cela devrait faire partie du débat que l’on devrait avoir vis-à-vis de l’Etat d’Israël. Mais peut-on encore avoir un débat en France, quasiment sur quelque sujet que ce soit, dans la mesure où la liste des sujets tabous s’allonge régulièrement ? Regarder à la télévision parler de certains sujets est devenu presque comique (pour ne pas avoir à en pleurer) tant les intervenants doivent prendre des précautions oratoires pour ne pas nommer certaines réalités afin d’éviter de tomber sous le coup des nombreuses lois désormais en vigueur chez nous : loi qui punit le racisme et l’antisémitisme, abusivement détournée pour empêcher de critiquer les Juifs mais aussi les musulmans (curieusement, en revanche, la critique du christianisme est libre!), lois qui punissent aussi toute critique envers les femmes, les homosexuels, ou encore la négation du génocide arménien de 1915. Sur ces sujets, je préférerais qu’on convainque les gens avec des arguments plutôt qu’à coups d’interdictions qui ne peuvent qu’engendrer hypocrisie et langue de bois.
Peu se hasardent ainsi à stigmatiser la délinquance arabe ou musulmane (pourtant statistiquement avérée) ; aussi parle-t-on de la délinquance des « jeunes des quartiers ». Interdiction aussi de parler de « lobby » juif dans la banque, le cinéma, les médias ou la politique : pourtant, il existe mais on ne peut le nommer. Certains députés, plus royalistes que le roi et plus sionistes que les sionistes, voudraient faire voter une nouvelle loi, sanctionnant l’ « antisionisme », autrement dit toute critique envers Israël. Et pourquoi pas, puisqu’ils y sont, l’interdiction de critiquer l’Union européenne ou de dire que l’euro est une monnaie artificielle dont les jours sont comptés (de plus en plus d’économistes le disent mais nos gardiens de la « pensées unique » font comme les malades qui refusent de voir leur état : ils cassent le thermomètre). Aura-t-on un jour une loi interdisant de parler de la pluie les jours de mauvais temps afin de ne pas stigmatiser certaines régions et faire fuir les touristes ?
Bref, certains disent que nous sommes sur la voie du totalitarisme et on ne peut leur donner totalement tort. Désormais, en France, on ne peut parler (si ce n’est qu’en langue de bois) de grand-chose car le parler-vrai en public (mais en privé aussi puisque nos écrits sur facebook peuvent tomber sous le coup de la loi) se traduit souvent par une action en justice contre son auteur. Il est clair qu’aujourd’hui Coluche ou Guy Bedos ne pourraient plus faire les mêmes sketches qu’il y a cinquante ans. Voyez, par exemple, les procès et les condamnations en cascade de Dieudonné qu’il est de bon ton de vouer aux gémonies, même lorsqu’on n’a jamais écouté une seule de ses blagues. J’ai pris la peine de le faire : ce n’est pas le genre d’humour que j’apprécie le plus mais de là à le traiter d’antisémite, c’est ridicule et scandaleux. Dans ses sketches, il se moque un peu de tout le monde, à commencer par les Camerounais (il est originaire du Cameroun) ; apparemment, cela ne gêne pas nos censeurs, sauf quand il a le culot de se moquer, aussi, des Juifs : là, on lâche l’artillerie lourde et on fait de cet humoriste le personnage abject tel qu’il est décrit par nos médias et nos politiciens.
3/ Pourquoi cette surprotection des Juifs ? Pour les raisons historiques que l’on sait, évidemment. Mais pas seulement. Aussi parce que, même s’il est interdit de le nommer, il existe un puissant « lobby » juif. Qu’est-ce qu’on « lobby » ? Un groupe organisé, généralement doté de moyens importants, qui défend et promeut un intérêt particulier, si nécessaire contre l’intérêt général.
En France, on ne saurait nier la réalité du lobby juif matérialisé par des organismes tels que le CRIF et la LICRA, dont la raison d’être est la défense (en interdisant non seulement la critique mais même le fait d’émettre des réserves, tant vis-à-vis des Juifs, quels qu’ils soient et quoi qu’ils fassent, en assimilant intérêts des Juifs et ceux de l’Etat d’Israël et en tentant, par la propagande, la culpabilisation ou la menace, d’imposer cette vision à tout le monde) et la promotion de tout ce qui est juif.
Ce « lobby » est si puissant que bien peu d’hommes politiques se risquent à le nommer et encore moins à le critiquer. Ils savent en effet que, s’ils le font, ils encourent toutes sortes de représailles (électorales, médiatiques, etc). La menace est si efficace que ces politiciens, avant même que les organisations juives se mettent en branle, prennent l’initiative de monter au créneau dès lors qu’on acte antisémite est avéré ou seulement suspecté (on devrait pourtant être un peu plus circonspect : quand il y a un différend entre deux individus, dont l’un est juif, il est abusif de considérer que l’autre a systématiquement des intentions antisémites, d’autant que certaines personnes utilisent leur qualité de juif pour tenter de faire condamner leur adversaire : les exemples abondent ; à titre d’exemple, il y a quelques semaines, une étudiante de Paris XIII, sur laquelle j’ai des informations de première main, a accusé d’autres étudiants d’antisémitisme à son égard, alors que cela n’avait rien à voir et qu’elle était de mauvaise foi ; sans chercher à savoir de quoi il s’agissait, le CRIF, repris sans contrôle par la presse, a soutenu cette étudiante et ses adversaires ont été exclus de la fac par un doyen aussi peu courageux que les politiciens : injustice flagrante (on pourrait extrapoler aussi au « harcèlement » sexuel, utilisé par certaines femmes sans scrupule pour nuire ou soutirer de l’argent).
Mais la puissance du lobby juif en France n’est rien comparée aux Etats-Unis. Là, c’est carrément ce lobby qui « tient » le pays (regardez n’importe quelle météo sur un média américain et vous avez presque à tous les coups le temps qu’il fait à Jérusalem, dont on a l’impression, à la lecture, que c’est la capitale du monde - en fait, pas seulement une impression), son pouvoir politique (celui de Trump et, avant lui, de tous ses prédécesseurs), ses médias, ses banques et même son cinéma d’Hollywood. Emettre la moindre critique, le moindre doute pour un politicien, un universitaire, un journaliste, un haut fonctionnaire, c’est la certitude de voir sa carrière brisée. Vous pensez que j’exagère ? Renseignez-vous et je vous mets au défi de me prouver le contraire. Le résultat est que l’Etat d’Israël est intouchable en dépit de son comportement en Palestine. Les Etats-Unis tiennent le monde et Israël tient les Etats-Unis.
4/ Il n’est pas inutile de rappeler à ce stade que l’Etat d’Israël a été créé en 1948 par la force en s’emparant de terres qui étaient auparavant peuplées à 95% par des Arabes (dire, pour justifier la conquête, que la Palestine était la terre ancestrale du « peuple élu » ne tient pas : dans ce cas, il faudrait rendre la Turquie aux Grecs, le Vietnam aux Cambodgiens et même la France aux peuples celtes). Il faut aussi rappeler qu’Israël occupe depuis 1967 la Palestine arabe, que cet Etat refuse d’appliquer les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, qu’il a annexé tout aussi illégalement et par la force Jérusalem et le Golan, qu’il colonise ce qui restait de Palestine arabe et que, encore aujourd’hui, cet Etat commet des crimes de guerre et même des crimes contre l’humanité en toute impunité puisqu’il est chaque fois protégé par le véto américain.
Cette situation ne se cantonne pas aux Etats-Unis. Israël bénéficie aussi de passe-droits en Europe : membre de l’eurovision, considéré comme européen pour tous les tournois sportifs (alors que ce pays est en Asie), etc (ainsi les organisateurs du « Giro » cycliste d’Italie ont placé l’année dernière les deux premières étapes de la course en Israël, y compris à Jérusalem-Est, financées par un milliardaire juif du Canada), sans jamais qu’on ose émettre la moindre critique sur son comportement.
5/ Le « peuple » juif a beaucoup apporté à l’humanité. D’Einstein à Karl Marx, de Kafka à notre Finkielkraut, sans oublier Jésus de Nazareth, Juif le plus célèbre, et beaucoup d’autres, cet apport est considérable et on peut dire qu’une part capitale de la culture et du savoir du monde lui est redevable. Chez nous, nombre de scientifiques, médecins, artistes et même de diplomates sont juifs. Beaucoup ne le revendiquent pas parce qu’ils ne veulent pas constituer une catégorie particulière de Français. J’en connais, amis ou connaissances, qui en ont même marre qu’on parle sans arrêt de « communauté » juive ou d’Israël. Ils aspirent à être Français comme les autres. Certains sont croyants, d’autres non, certains pratiquent et mangent « kasher », d’autres non, presque tous donnent à leurs enfants des prénoms français et ils n’ont pas envie d’être montrés du doigt, même avec de bonnes intentions.
Si on doit éviter l’amalgame s’agissant des musulmans, cela est encore plus vrai pour les Juifs. Nombre d’entre eux, et je crois que c’est la majorité, ne se reconnaissent pas dans les outrances du CRIF ou de la LICRA et encore moins dans le comportement de l’Etat d’Israël. A tire d’exemple, l’ancien conseiller diplomatique de Chirac et de Sarkozy, Jean-David Levitte, avec lequel j’ai travaillé à New York, a toujours refusé de répondre aux questions des journalistes portant sur son origine juive et c’est lui qui a été l’inspirateur des critiques de Chirac envers Israël (et de l’incident avec la police israélienne qu’il provoqua à Jérusalem lors d’un déplacement). Certes, son origine lui a été utile dans sa fonction d’ambassadeur à Washington, mais il n’a pas cherché à la mettre en avant. Et je pourrais citer d’autres exemples.
Comme disait le général de Gaulle, les Juifs forment un « peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » (phrase prononcée dans une conférence de presse en 1967 après la « guerre des six jours », terminée par la victoire spectaculaire de « Tsahal »). Ils ne sont que 20 millions dans le monde (dont la moitié aux Etats-Unis où ils sont plus nombreux qu’en Israël – il y en a 500 000 en France-) mais il faut reconnaitre que l’importance que leur accordent nos médias et nos hommes politiques est démesurée par rapport à leur nombre (même aux Etats-Unis, ils ne constituent que 2% de la population), ce qui traduit tout à la fois la qualité des intéressés et l’influence d’un « lobby » très efficace doté de moyens colossaux.
Mais lorsqu’une minorité est trop forte et abuse de cette force en tendant à l’hégémonie, il y a le danger d’un effet boomerang possible. Je connais beaucoup de Juifs qui en sont conscients. C’est pourquoi ils se méfient de ce « lobby », dont le CRIF est la manifestation la plus visible en France, et ils déplorent les excès (quand ils sont bienveillants, et on comprend qu’ils le soient) ou les crimes (je suis moins bienveillant qu’eux) de l’Etat d’Israël. Ceux qui, en revanche, pavanent sur les plateaux de télévision en refusant la moindre critique ou réserve et en « exigeant » maintenant qu’on vote une nouvelle loi pour « interdire » l’antisionisme sont des irresponsables dont l’attitude arrogante contribue pour une part (une part seulement évidemment) à alimenter l’antisémitisme.
6/ Il n’empêche qu’il y a un antisémitisme bien réel que rien (pas même les exactions israéliennes ou l’unilatéralisme des médias) ne peut justifier et qu’il faut donc condamner sans réserve. Cet antisémitisme peut encore venir, parfois, de l’extrême-droite et des nostalgiques du régime de Pétain. Mais cela est devenu très marginal. L’antisémitisme contemporain est essentiellement le fait de l’islamisme et du comportement de beaucoup de musulmans, ces « jeunes des quartiers » qu’on ne veut jamais nommer. Cet antisémitisme s’accompagne souvent d’actes antichrétiens (profanations d’églises ; deux en moyenne par semaine ; pourquoi nos médias en parlent-ils si peu ?) et, plus généralement, de la haine de la France et d’un racisme anti blanc. Finkielkraut le dit et il a raison de le dire.
Bien sûr, il ne faut pas faire d’amalgame. Tous les musulmans ne sont pas antisémites, anti-français, antichrétiens et anti-blancs mais il est inadmissible de ne pas dénoncer l’antisémitisme musulman sous prétexte d’éviter l’amalgame. Idem pour le terrorisme : tous les musulmans ne sont pas terroristes (de loin) mais il se trouve que tout le terrorisme actuel est le fait d’assassins qui se réclament de l’islam. L’écrasante majorité des actes antisémites actuels est le fait d’individus de confession musulmane. C’est dommage pour les « bons » mais il y a beaucoup de « mauvais » dans cette communauté et, si les « bons » dénonçaient plus souvent les « mauvais », ils seraient plus crédibles et défendables. Mieux identifier les responsables devrait être le travail des médias et des politiciens qui se contentent trop souvent de dénoncer le terrorisme et l’antisémitisme sans désigner les acteurs, comme s’il s’agissait d’extraterrestres inconnus. Cela est vrai aussi, hélas, pour le catholicisme officiel qui veut voir des « frères » partout, à l’image du pape François, prompt à défendre les musulmans, mais qui « oublie » de dénoncer les crimes antichrétiens, chez nous et plus encore à l’encontre des chrétiens d’Orient, alors que cela devrait être son devoir premier.
7/ Le plus cocasse et le plus navrant est qu’il y a une conjonction objective entre l’islamisme le plus virulent et le sionisme le plus militant. Cette conjonction se manifeste au Moyen Orient par l’accord stratégique passé entre l’Etat d’Israël et les monarchies du Golfe, en premier lieu l’Arabie saoudite, dans leur lutte commune contre l’Iran. Avec cette contradiction : l’idéologie wahhabite de Riyad est source d’inspiration pour les islamistes qui sont les principaux coupables de l’antisémitisme contemporain et pourtant Israël et l’Arabie saoudite sont aujourd’hui les meilleurs alliés.
Il est vrai que la politique au Moyen-Orient est compliquée et que l’ennemi d’hier peut être l’ami d’aujourd’hui et vice versa. Raison de plus pour garder le sens critique et ne pas confondre Moyen Orient et Europe. Là-bas (je renvoie mes lecteurs à tout ce que j’ai écrit sur le Moyen Orient), le sionisme est aussi dangereux que l’islamisme. Ici, c’est différent. Le seul ennemi de la France est l’islamisme et l’islam conquérant. Nous devons protéger, défendre et faire corps avec nos compatriotes juifs et nous ne devons tolérer aucune manifestation d’islamisme, même lorsqu’il se cache sous le manteau de la défense des Palestiniens.
Mais s’il est légitime d’hurler, je ne veux pas le faire avec les loups sionistes. Notre devoir est de défendre la France contre ceux qui l’attaquent en tentant de nous imposer des « valeurs » importées du Hedjaz qui ne sont pas les nôtres. Contre ceux aussi qui placent leur attachement indéfectible à Israël au-dessus de leur citoyenneté française. Pour les uns et les autres, si la France ne leur convient pas, on ne les oblige pas à y rester. A chacun sa patrie./.
Yves Barelli, 19 février 2019